Black Bond, l’homme 007 qui percute dans l’inconscient
Black Bond, un nom, une marque, un goût...
Olivier Lobé alias « Black Bond » est un artiste et entrepreneur vivant à Paris. Depuis l’hexagone, ce jeune franco-camerounais fait parler de lui. De la création d’une marque à l’écriture de romans en passant par la conception de séries et la réalisation, l’homme-orchestre ne manque pas d’inspiration pour créer et innover.
« Les noirs ne savent pas que danser » est le titre du premier livre écrit par Olivier Lobé. Mais pas que ça! L’homme aux multiples talents dit avoir été inspiré pour la première fois par James Bond. Ce personnage de fiction, connu sous le matricule 007, a été créé en 1953 par l’écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming dans le roman Casino Royale.
Une solution miracle pour réussir ?
Olivier travaille en ce moment sur série télé qui sera bientôt sur les petits écrans. Mais en attendant, sa marque de chaussure fabriquée depuis l’Italie fait parler de lui : Black Bond. « C’est une marque exclusive de baskets pour ceux qui ont un goût luxueux de l’art et du design », fait valoir le jeune entrepreneur parisien, qui se présente comme « le plus grand fan de sneakers que la terre n’ait jamais porté ».
« Déjà je suis le plus grand fan de sneakers que la terre n’ait jamais porté. Les rencontres avec le designer Di ser Piero et l’agence de communication Signature ont permis de concrétiser ce rêve que je pensais inaccessible. »
– Olivier Lobé, créateur de la marque Black Bond
De James Bond à Black Bond, ce nom « percute dans l’inconscient collectif » d’après Olivier Lobé. En dehors de son continent d’origine, précise-t-il, ses clients sont pour l’instant « essentiellement américains et européens » parce qu’il vend ses baskets à travers « un système de livraison à domicile ». Avec son équipe, annonce le créateur de Black Bond, « nous réfléchissons à étendre ce système à l’Afrique et à l’Asie dans un futur proche ».
« Savoir déléguer est essentiel et savoir s’entourer l’est encore plus »
Être à la fois auteur, réalisateur, entrepreneur – sans se mélanger les pédales – et vouloir exceller dans chaque domaine peut sembler quasi-impossible. Mais pour Olivier, cela pourrait l’être s’il n’avait pas d’après lui « le bon entourage ». À l’en croire, « savoir déléguer est essentiel et savoir s’entourer l’est encore plus ». Autour de lui, fait-il remarquer, « il y’a des designers de génie, une formidable agence de communication et de très bons producteurs ». D’ailleurs, poursuit-il, ce sont ses rencontres avec le désigner Di ser Piero et l’agence de communication Signature qui ont permis de « concrétiser ce rêve » dont il pensait irréalisable.
Et pourtant, Olivier Lobé continue de rêver grand. Son souhait le plus ardent est « d’inspirer positivement et transmettre des valeurs » de « confiance en soi, de solidarité, d’audace » que ses parents lui ont apprises. « J’estime que dans l’époque tourmentée où nous vivons, ces valeurs sont indispensables pour prendre un nouveau départ sinon nous courrons à la catastrophe », avertit le créateur de Black Bond.
Pour cet artiste franco-camerounais qui se trace un itinéraire de réussite, « il n’y a pas de solution miracle pour réussir ». Mais « croire en soi, ajoute-t-il, est la chose la plus importante ». C’est pourquoi il estime que c’est en brisant « les barrières de la peur et de l’échec d’entreprendre », qu’on « construit la victoire ».